mes kilomètres
se comptent par milliers
parce que
mon cœur ma vie ont été pillé
par le plus grand voleur
que la terre ait porté
que la terre ait porté
parce que
mes souvenirs ceux de mes aïeux
sont désormais éparpillés
que bientôt
il ne restera plus de mémoire
il ne restera plus de mémoire
sinon celle d'outre tombe
que mes heures à celles de ma mère
sont indubitablement aliénées
comment
pourrais je un instant oublier
d'ou je viens ou je suis née
mes lieux préférés
les chaleurs les senteurs de l’été
tous ces chants, ces langues entremêlée
ces couleurs et mon enfance épicée
j'ai sur mon cœur
des tonnes de bonheur
de malheur de rancœur...
de malheur de rancœur...
comme un canal mal irrigué
mes larmes coulent sans raisons,
sans flot ni sanglot,
je dirais même sans passion
avec un état d’âme
frisant la déraison...
MARIE ANGE MURCIA
MARIE ANGE MURCIA
Marie tu me fait pleurer.... tellement je me sens proche dans mon coeur
RépondreSupprimerje t'embrasse, tu es si forte dans cette vie et tu brilles comme les ailes d'un ange , ton prénom le dit
Bonjour,
RépondreSupprimerSans vouloir m'immiscer dans les méandres d'une vie, vos souvenirs vous appartiennent et vous appartenez aux souvenirs de vos contemporains, rien ne se perd même si tout peut être en désordre à un moment donné dans une existence. Le seul fait d'évoquer vos souvenirs est synonyme pour moi d'une conservation intacte.
Mais je vous comprend dans votre révolte intérieure...Les voleurs et les briseurs de vie ne réalisent en fait qu'un rapt ou une fracture de leur propre existence.
Croyez moi, avec l'âge ils (elles) y pensent plus que vous pensez à préserver vos souvenirs et vos origines.
Croyez moi...
Farani