je vis dans mon corps
comme une habitante du grand nord
sans abri avec l'âme au dehors
sous le coup d'un mauvais sort
je vis dans mon corps
sans mon accord
entre bâbord et tribord
je tangue à en perdre le nord
je n'entre plus dans ma peau
qui s'agite comme un drapeau
j'abandonne mes oripeaux
comme des fardeaux
dessine moi un radeau
pour m'enfuir sur l'eau
loin de ce cahot
MARIE ANGE MURCIA
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