J'ai pour vous l'histoire de mon cœur
un peu coureur un peu menteur,
incapable de reconnaître le bonheur..
Il s'en fut un jour à la poursuite de l'amour
avec pour seuls bagages,
son age sa peau et ses mirages.
Armé jusqu'aux dents,
détecteur de sentiments
à l'approche du moindre des soupirants.
Le soupirant se présenta,
charmant, amoureux débutant,
vingt ans, un enfant
pas encore un amant.
En un instant
sous les caresses de l'adolescent
elle en eut des baisers aux mille et un secrets.
Affalées ballottées
au bord de la méditerranée
une histoire est née
Je ne vous parlerai pas à présent de mon passé,
de nos coeurs enlacés aujourd'hui agacés.
Et nos ondes blessées déconnectées, reconnectées
Et nos corps parfaits peu à peu entamés.
Lorsque le passé repasse
il ne trouve plus de place
une autre histoire occupe tout l'espace.
Alors elle dit en pleurs
ses douleurs sans saveur,
ses espoirs dérisoires,
ses dérives saisonnières,
ses textes tous les soirs
et ceux qui restent dans son grimoire.
elle pense aussi à ceux qui les lisent
qui partagent sa méprise.
à l'heure ou ses tourments se répriment
inventer une chute pour terminer enfin,
que s'inscrive le mot fin.
mais rien ne vient
pas meme le moindre petit chagrin.
je ne comprends plus très bien
le destin et ses chemins.
une moquerie du hasard, une fin sans espoir.
mais retourner au tout premier instant
retrouver le moment du premier sentiment,
le premier regard, le premier baiser.
Sans savoir pourquoi
aimer une seconde fois,
Les mots ont leurs mystères
les souvenirs leurs colères.
Croire en moi
pour quelques émois supplémentaires,
me croire entière
encore une fois la première.
fossilisée dans mon habit de jeunesse,
plus rien ne presse
à part le temps dans mon infini paresse
le regard douteux
nous regardons tous deux
vers notre fossoyeur, notre menteur, notre voleur
comment faut il interpréter le choix
la mauvaise personne au mauvais endroit
pour déclencher un compte à rebours sans pitié
de son objectif amusé.
il est facile de lire l'avenir
sur une image du passé,
maintenant que l'on sait,
si on avait su on se serait abstenu,
en secret on se serait aimé.
mais c’était le prix à payer
pour cette épreuve en noir et blanc
notre histoire sans douleur avant la couleur.
depuis nous naviguons
toi sur l’océan moi dans le néant.
Nous nous reconnaissons
chaque fois que nous nous croisons,
toi sur un vieux gréement
sous les ailes du vent
moi à la rame contre les éléments.
toi sur tes îles sous le vent
moi sous le vent du golf du lion.
j'aime cette espérance
qui naît de la distance
cette ultime aventure sans age
le corps vieilli
le regard flétri
mais l’âme fleurie.
sans tendresse plus de caresses,
sans espoirs plus d'histoire.
je te cherche parfois là ou tu n'es pas
je me trompe souvent de présent
mais des que tu apparais sur l’écran
se gomment en un instant
tous mes coups de crayons
mes esquisses sans proportion
mes suppositions.
pour un instant
je t'aime comme avant
j'ai encore vingt ans
je suis une Demoiselle
je reste celle de ce temps
avant les ouragans,
reine virtuelle
de cette communication si cruelle.
ceci n'est pas une fiction
toute ressemblance
est une véritable chance,
me reconnaître au milieu de ma tempête
me donne des ailes.
sans remord
je donnerais tout mon or
sur mon corps
je tatouerais des cartes au trésor
pour que tu saches au premier regard
tout ce qui s'y cache
sans perdre de temps,
car le temps nous est compté
avoir ce temps pour aimer
est le seul présent
qui s'offre sans serment....
MARIE ANGE MURCIA MARTINEZ MEDINA
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