Pages

mardi 30 juin 2015

FATALITÉ

l'ombre de moi même 

Par arrêt du cœur 
l'histoire se meure,
par arrêt du jour
la nuit arrive toujours.
Par amour sur cour 
le reste est sans recours 
coté jardin 
il ne reste plus rien.
Par arrêt du vient
le va s'en va
par arrêt du bien
le mal s'en vient
par arrêt de mort
le mal s'en sort.
Le sort me mord
le cœur m'écœure 
le rêve se meure
et la nuit je pleure....

MARIE ANGE MURCIA














samedi 27 juin 2015

UNTIL THE WORLD



en cendres
que dis je ... désintégré
se ramassent une à une
les pièces détachées.
décomposé
que dis je... désespéré
aspiré
que dis je ... avalé
dépité, 
désenchanté, 
fatigué, usé, épuisé....
voilà de quoi le monde me fait effet
le monde se donne
tant pis pour moi 
pour ma planète à la ronde
poussière nous ne sommes que poussière
puisque la vie s’arrête jusqu'au bout du monde.

MARIE ANGE MURCIA  

vendredi 26 juin 2015

TSUNAMI

cher ami
bel ami
bon ami
tendre ami
ami ami
ami a demi
ami sincère
ami pour la vie
ami d'une vie
ami, amical,
amicalement .......vôtre ....

MARIE ANGE MURCIA  ..... à mon ami qui se reconnaîtra.....


  1. Un tsunami est une onde océanique, marine ou lacustre provoquée par un mouvement rapide d'un grand volume d'eau dont l'origine est le plus souvent l'effet d'un tremblement de terre ou d'une éruption volcanique. ...
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tsunami

jeudi 25 juin 2015

DELIRE

on peut écrire,
avoir quelque chose à dire
sans meme savoir lire.
on peut avoir à dire
sans savoir écrire.
on peut se raconter
sans être écouté, 
dessiner 
sans en parler
composer 
pour se faire pleurer.
s’écrire
sans encrier, sans s’écrier
pour enfin se le dire 
et peut être apprendre à relire.

MARIE ANGE MURCIA



jeudi 11 juin 2015

SAINT BARNABÉ


Si je devais fêter en Juin
j'en fêterais chaque jour,
mais seul ce jour, serait tien
car ce jour t'appartient.
A la saint Barnabé
Voyage 
mes souhaits non distribués
peuvent enfin te parvenir,
accumulés depuis tant d'années
ils sont à toi désormais.
Je reste juste là
à portée d' air et de vent
d' histoires et de chansons
pour un moment ou un simple instant.
Je respire au rythme de tes soupirs
et je m’inquiète de te voir souffrir.
De ma citadelle si prés du ciel
je reste éperdue et rebelle
en attendant chaque jour de tes nouvelles.
Comme un roi en croisade
ton chemin est long et sinueux.
Alors, je scrute l'horizon
à en perdre la raison,
au détour du destin
je me dis ce sera pour demain,
il reviendra demain.
Toi
perdu sur tes chemins
Moi
égarée sur les miens.
Si je devais fêter en Juin
sois en sure
j'en fêterais ce jour
en oubliant crois moi
tous les autres jours.

MARIE ANGE MURCIA

Dicton : 
"le jour de la saint Barnabé 
est le plus beau jour de l’été"

mercredi 10 juin 2015

SANS GLOIRE

je n'ai qu'une seule histoire
mais elle est sans gloire.
mon cœur ensanglanté
n'a jamais pu se séparer
de mes images du passé.
durant toutes ces années 
je n'ai pas fait un pas sans y penser.
elles m'ont aidé a supporter 
les vicissitudes de ma réalité.
au fond du puits ou au bout du couloir
elles furent ma lumière dans le noir. 
entre ombre et gris sombre
j'ai lutter pour ne pas les confondre.
je vis encore les volets entrebâilles
pour ne pas être aveuglée 
habituée à renoncer
mon regard a appris l'humilité.
je reste digne mais blessée
cela ne changera jamais.
je n'ai qu'une seule histoire
meme si elle est sans gloire.

MARIE ANGE MURCIA

    

mardi 9 juin 2015

T.T.C

Odalisque Alanguie Edwin Lord Weeks 1849-1903

pour le prix d'une illusion
j'ai eu le grand frisson.
pour le prix d'une déception
je suis tombée en dépression.
mes plus belles rêveries
n'ont pas eu de prix
et c'est encore gratuit lorsque j’écris.
d'offrande en offrande
mon espace s'est rétréci
et bientôt plus rien a faire ici.
j'ai fait don de ma vie
pour bien moins qu'un merci.
je continue à croire en mon histoire
et pour le prix d'un petit frisson
il me reste parfois de l'illusion
mais les rêveries, elles,
sont devenues hors de prix....

MARIE ANGE MURCIA 

lundi 8 juin 2015

A VAU L'EAU



John Reinhard  Weguelin     1849-1927




Saoulée d'en vivre
tanguer pour survivre
sur ce bateau ivre
ça balance en cadence
de vague en divague,
sans boussole 
a vista del sol.
amarres sans amour
amor sin amar
enivrée à en pleurer...

MARIE ANGE MURCIA

mardi 2 juin 2015

RESURGENCE



mon foulard  des années 70 trainant la comme un signe que de souvenirs
 la photo et le texte ont la meme date 
Je viens de te voir
te croiser sans y croire.
De ton regard qui pétille
a ton sourire qui frétille
c'est toi et bien toi.
Comme le temps s'en balance
de toutes nos résurgences.
comme un rapace
il passe et repasse
jusqu'à ce que l'on trépasse.
Mais je viens de te voir
tu as surgi 
de mon tiroir
ou de ma mémoire
de mon histoire
ou de mon écritoire...
c'est vrai, je viens de te voir
et j'aimerais tant te revoir..

MARIE ANGE MURCIA MARTINEZ MEDINA