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mardi 28 juillet 2015

VOUS ET MOI

sur les murs de Narbonne  

Qu'allez vous faire sans moi
sans mon rire et mes éclats de voix.
Qu'avez vous fait de moi
une amoureuse sans foi ni loi.
Que vais je faire sans vous
sans cet amour de vous pour moi.
Avons nous eu le choix..?...
De vous à moi
sans un regard de vous
qu'adviendra t il de moi..?...
Mon histoire sans vous fut,
sera et restera sans joie.

MARIE ANGE MURCIA





lundi 20 juillet 2015

CONCUBINE

ma muse 
n'est plus une excuse
un mot de plus et j'abuse.
un mot de moins et j'accuse
le destin et sa poudre de perlimpinpin. 
je traîne ma peine
comme une reine sa traîne.
je ne caresse plus l'espoir 
je le laisse comme on se laisse choir.
je me fatigue d'en dire
je me fatigue d'en écrire
je suis la concubine 
inutile et futile 
de ce royaume d'argile
mes rivières sont faites d'encre 
mes pensées de poussières
et mes livres de prières.
j’écris comme je respire
en suffoquant 
ma muse n'est plus une excuse
plus rien ne m'amuse.

MARIE ANGE MURCIA



dimanche 19 juillet 2015

QUE DIRE DE PLUS


du fond de ton lit 
je t’imagine effondré, 
mais tu ne dois pas baisser les bras..
il va te falloir aller chercher ton courage 
au plus profond de toi même…
je sais ce n’est pas simple. 
mais ce courage dont tu fais preuve 
depuis plusieurs mois  
doit te servir d’exemple ou d’expérience 
pour ce qui va suivre .
j’ai pour toi les plus beaux sentiments, 
ceux qui font 
que la vie devient soudain 
moins triste ou moins pénible.
malgré la distance, 
tu as illuminé mon chemin, 
chaque jour, chaque instant.
alors je t’offre, 
ma force, mon esprit et ma patience.
sache que chaque jour, 
je serai près de toi par la pensée,
dans chacun de mes gestes 
il y aura la part d’espoir qui te revient.
de ma plus belle plume 
j’écrirai encore et encore 
et tu sauras en lisant 
que c’est pour toi.
croire, encore croire, toujours croire 
c’est ainsi que l’on fabrique l’espoir .
je t’aime et je t’embrasse          

MARIE ANGE MURCIA

COURRIER DU 21 MAI 2015 à  21 H 54

samedi 18 juillet 2015

RIEN QUE DES MOTS


je suis toujours étonnée de te voir.
je suis toujours heureuse de te voir.
je ne serais pas étonnée de ne plus te voir,
si tu décidais de ne plus me voir.
c’est une chance d’avoir pu te revoir.
et si on ne devait plus se revoir
ce serait la fin de l’histoire.
peu importent nos ans
ils se trouvent toujours 
des moments d’exceptions
ne fusse qu’un instant..
sans s’approcher sans se toucher
laisse moi t’embrasser 
aussi tendrement que permis
cet amour virtuel 
aux mille et un pixels
reste de loin 
celui qui me touche au plus près
il a parcouru tant et tant d’années
immortel 
irréel 
mon petit péché véniel ..;.
mais laisse courir ma plume
elle en a dit 
et dira bien plus sur moi
que je ne pusse en dire moi même ...


 MARIE ANGE MURCIA
courrier du samedi 27 decembre 2014 
à 03 h 40 du matin

vendredi 17 juillet 2015

LE 17 IL Y A DEUX ANS


le 17 il y a deux ans
nous étions des revenants
étonnés de pouvoir se parler
nous avons épuisé 
notre passé.
le 17 il y a deux ans
nous étions contents
de régresser à l’état d'enfants 
nous avons décortiqué notre passé.
le 17 il y a deux ans 
je ne savais pas 
que l'on pouvait aimer autant
le 17 il y a deux ans
il ne nous restait  plus que deux ans
à partager nos illusions
ce 17 il y a deux ans 
fut un don  
du temps présent, du temps restant 
pour un long moment
de sentiments...

MARIE ANGE MURCIA

jeudi 16 juillet 2015

CONTE


ce soir j’irais bien nager 
loin de l’hiver
ce soir j’irai bien danser 
un peu plus près des étoiles
ce soir j’irai bien te chercher 
pour un nouvel été
ce soir comme tous les soirs 
je me raconterais des histoires
je me bercerais d’illusions...
ce soir je veux te voir 
je veux t’aider, te parler
pourtant ce soir 
je ne comprends plus rien 
à notre histoire
pourrais tu me dire 
ce que tu n’as jamais dit 
à personne
pourrais tu m’emmener 
comme dans 
les contes de fées
pourrais tu me garder 
en secret
et si je t’embrassais 
dans le cou
et si je te parlais à l’oreille
et si je te berçais comme un enfant
tu vois ce soir 
c’est une histoire que l’on conte 
dans une des milles et une nuit
tu vois ce soir c’est mon histoire..... 
que je te raconte ..
il est tard et je ne peux pas dormir 
nous sommes déjà demain 
alors je te dis bonjour


MARIE ANGE MURCIA
courrier du 19/11/2014

mardi 14 juillet 2015

CHUTE LIBRE


plus large qu'un mirage
mon imagination n'a plus sa raison
belle comme une hirondelle
mon histoire s'est envolée à tire d'ailes
si elle n'a pas fait mon printemps
elle a bien prit son temps
en traversant les ans.

plus sage qu'une image
mon illusion est sans raison
sans rage sans age et sans bagage
désormais
je siffle comme le vent
je souffle tel un ouragan
ma tempête est en dedans
mon cœur reste saignant
et mes saisons sont des instants..

oui
mon mirage a prit le large,
c'est vrai
mon hirondelle s'est fait la belle,
très sincèrement
je n'ai plus du tout l'impression,
que c'est une illusion !

MARIE ANGE MURCIA



lundi 13 juillet 2015

LES FÉES


petit parfait
1973 
qu'ont bien pu te faire les fées
tes rêves un à un dégrafés
te laissent sans effets
griffé à souhait.....
petit parfait
notre été est terminé
avant meme d'avoir commencé
je te cherche encore un peu
mais le silence est sans réponse
même pour le plus grand des méfaits
peut on souffrir comme tu l'as fait
petit parfait
meme si ce n’était pas un conte de fées
ces deux ans là, m'ont "fées" rêver....

MARIE ANGE MURCIA




dimanche 12 juillet 2015

UNIVERS


ma page 
est bien plus blanche 
en ce dimanche
le cahier prend sa revanche.. 

mon histoire naturelle
est bien plus belle
vue du ciel
c'est a ça que servent 
mes ailes...

du courage il en faut 
pour accepter ses défauts
mes qualités elles, sont bien rangées
ma liberté est sans danger.. 

de ma colère
ne se lancent pas 
que des pierres
mais aussi des cimetières
et des cris de guerre..

pour la douleur
j'ai quelques dealers
mais aussi des sapeurs
et des couleuvres sans saveur.

de ma cave
montent quelques esclaves
vêtus d'habitudes, certitudes
et bien plus grave de servitudes.

dans mon antre 
si on y entre
se trouve l’épicentre
de mes tremblements sans terre 
mes crises de nerfs
surtout et aussi de mon univers....

MARIE ANGE MURCIA 




samedi 11 juillet 2015

FRONTIERE


en passant la frontière 
j'ai cesse mes prières
pour entrer dans ce monde inconnu 
dont je n'ai encore rien vu..
l'ombre de moi meme 
je te cherche du regard,
serais tu en retard...?
je dois pourtant 
te dire au revoir.
continuer sans toi
c'est continuer sans mes bras
continuer sans toi
c'est perdre la foie 
qui peut comprendre cela...
aventure qui perdure
au delà des procédures..
ah! mais je te vois 
tu es donc enfin là.
laisse moi te dire,
le peu qui reste de nous deux
sera un peu des deux
un peu de toi un peu de moi
bien peu pour un adieu 
ça en devient curieux.....
et cette frontière
inutile barrière
et cette peine 
ma plus belle des bannières.

MARIE ANGE MURCIA




mercredi 8 juillet 2015

ET SI ON DANSAIT

Ran Hwang  uses buttons to create



si j’écris
pourras tu encore lire
si je plaisante 
pourras tu encore rire
si je chante 
pourras tu encore m'entendre
si je pleure
en te traitant de menteur
si je t'aime
peu importe le "aime"
si je t'attends
autant en emporte le vent
si j'en rigole
ce sera pour des bricoles
si je crie
de mes cris tombent mes écrits
si je respire
que peut il m'arriver de pire
si je souffre
ce sera du fond du gouffre
si je vis 
et que toi tu es sans vie
si je survis 
c'est que toi tu as perdu la vie
si je maudis
ce ne sera pas sans mot dire
si j'enrage 
comme un oiseau dans sa cage
la douleur sera à ma décharge
et dans mon cœur 
jusqu’à ce que j'en meure ...

MARIE ANGE MURCIA


IMAGINE



je vois les minutes défilées
et je reste figée
je voudrais arrêter le temps
dans un instant 
plus un seul mouvement
la nuit comme dans un puits
plus de vie plus d'amis
rendu à la poussière
et à quelques prières. 
je reste sans envie 
de te savoir loin d'ici, 
sans cœur et sans bonheur. 
sans lumière sans amour sans discours ...
de cette frontière aux lois naturelles
ne s'en approchent que quelques proches.
ta liberté si soudaine 
te donne des ailes..
je sais ou te trouver
tu me l'as tellement bien expliqué.
encore sur terre 
dans un instant tu seras redevenu poussière
imagine mes rêves sans toi
imagine  encore une fois 
imagine tant qu'il est encore temps
tu me manques 
tu me manques tellement.

je t'embrasse comme au bon vieux temps...

MARIE ANGE







lundi 6 juillet 2015

BEL IMMORTEL

ce chapeau qui te plaisait tant

que vont ils faire de toi...
de la poussière et du vent
un immense feu de bois sans joie...
je pense à toi...
que vont ils faire de toi
réduit en cendres tu serviras à quoi
prêt à t'envoler pour l’éternité
léger comme une pensée.....
je pense à toi 
de simple mortel à bel immortel
lorsque tu passeras devant l'autel.
que vont ils faire de toi
juste un nom 
pour mémoire 
des passants, de tes descendants
juste un gisant
irradié de bons sentiments
vaincu par les protocoles
emporté en ce début d’été
que nous n'aurons pas pu fêter..
l'un sans l'autre
l'un s'en va
l'autre reste là
et moi..que vais je faire sans toi.....

MARIE ANGE MURCIA

dimanche 5 juillet 2015

VOYAGE A LA REUNION


je pourrais réécrire l'histoire
mais tous les mots sont dérisoires
la tristesse me gagne
ma raison s’éloigne
et j'entame mon épargne...
si je te dis au revoir 
j'aurais cessé d'y croire
seule dans mon miroir
j'aurais perdue tout espoir..
je serai ton écrivain sans public
je te donnerai la réplique...
je ne garderai de toi 
que ce qui venait de toi
je voyagerai pour toi
j'irai là ou tes pas t'ont porté
là ou tu voulais aller...
de cette aventure 
je t'en ferai lecture
tu peux m'accompagner 
meme si l'on ne te voit pas 
tu seras prés de moi
plus besoin de Skype pour se parler 
nous seront à jamais connectés.
dans mes rêves comme dans la réalité 
tu seras mon drôle de compagnon
pour ce voyage à La Réunion...

MARIE ANGE MURCIA





Uriah Heep - July Morning



Deep Purple - Child in Time HD 1970 ( UK TV show ) full version

The Sound of Silence (Original Version from 1964)

Kansas Dust in the Wind live unplugged

samedi 4 juillet 2015

SANS ADRESSE


te voilà prés de mon père
il aura pour toi un coin de tanière.
il te parlera de moi
comme il savait si bien le faire...
toi tu lui diras tous mes textes d'en bas 
ceux pour lui et ceux pour toi.....
tu raconteras ton combat
je suis sure qu'il comprendra...
si tu as peur il te rassurera,
il te parlera en quelques langues
et tu comprendras
et tu apprendras.
de là ou tu seras tu me verras
à ma fenêtre sous les toits 
mes pensées iront vers toi
et tu me manqueras.
la prochaine fois n'oublie pas
tu me dois une danse déjà. 
souviens toi 
je serai là demain 
surtout ne crains rien..
dans mes prières
je te donnerai du latin
je prononcerai ton nom chaque matin
ce sera notre train train quotidien...

PS: ne me laisse pas sans nouvelles, je rêve toutes les nuits...merci ! 

MARIE ANGE MURCIA


vendredi 3 juillet 2015

PLUS LA


ne me cherchez pas
je ne serai pas là
je ne veux pas voir ça
d'ailleurs je n'y crois pas
ce n'est pas vrai
je ne pense pas 
que tu ne sois plus là
je sais que tu vas m’appeler
je veux entendre ta voix 
je veux savoir pourquoi
on ne m'a pas dit 
que tu partais déjà...
je ne veux plus rien voir 
je ne veux plus rien savoir
et cette lumière qui veut entrer
je referme les volets..............
ne me cherchez pas 
déjà plus là
déjà plus là
déjà plus là.......

nous nous sommes survolés
toute une vie en vol plané
notre saison fut l’été ....

MARIE ANGE MURCIA

mercredi 1 juillet 2015

SANS AU-REVOIR


J'ai encore pour toi quelques mots
de ceux que l'on ne dit pas
de ceux que l'on n'écrit pas.
J'ai encore pour toi des histoires en tas
de celles que l'on ne vit pas 
que l'on n’évite pas.
J'ai encore en moi
quelques brises légères
accompagnées de petites misères,
j'ai encore sur moi 
le souffle de mon destin.
J'ai toujours pour toi
tant de desseins tant de matins...
As tu gardé pour moi 
tous nos instants d'enfants
nos rêves d'adolescents,
as tu emporté avec toi
ce qui restait de moi
mon cœur et ses malheurs.
Mon âme n'en revient pas 
des larmes tombent 
les miennes fondent....
Si tu reviens un soir me dire bonsoir
je te dirai un secret
celui d'un certain été,
nous parlerons d'espoirs 
et de ma peine dans le noir.
à cette heure, ou tout se meure 
le vide alentour 
est un vide pour toujours,
un abîme pour mes vieux jours. 
Je reste encore un moment
là, 
tout prêt de l’écran,
je reviendrai demain 
et encore demain
si tu le veux bien.

MARIE ANGE MURCIA