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samedi 31 décembre 2016

NOUVEL AN


Comme chaque fin d'année le bilan s'impose...
j'ai eu cette chance d'avoir été régalée tout au long de l'année ...
cela m'a fait rêver , accepter..
Mes jours sont devenus plus légers
je n'ai pas vu le temps passer.
Si je devais remercier,
je me prosternerais devant ce souffle d'air frais
qui a balayé ma tristesse et mes regrets..
C'est vrai ce soir je serai seule face à ma réalité,
mais habitée de la plus tendre de mes pensées..
Je n'ai nul besoin de voir pour croire,
j'ai cette liberté de me poser ou bon me semble.
Là, je serai là à écrire je ne sais quoi..
C'est ainsi que je traverse les parois
pour atteindre et frôler du bout des lèvres
mes images du bonheur
à forte teneur en bagatelles et autres merveilles.
Si l'on devait prélever pour analyser
la moindre de mes idées
on y trouverait de quoi alimenter
la terre entière.
J’ôterais la misère, la galère et la guerre
je dirais des oracles, je ferais des miracles,
je parlerais aux indécis,
j'apprendrais à dire merci...

Une année commence 
et à nouveau c'est l’espérance,
pour que chacun puisse espérer
sans fuir ailleurs ou s'enfuir ailleurs...

Je vous souhaite
que vos souhaits puissent être
ce que vous en ferez,
ceux que vous distribuerez
ou ceux qui vous seront attribués.

 2017 
sera bientôt sur toutes les lèvres 
de vos baisers de vos souhaits...

Ceci n'est pas un message ni un présage
juste un aveu et quelques vœux....

MARIE ANGE MURCIA


ESPRIT FRAPPEUR



Comme un fantôme
je ressemble à mon ombre.
Je passe à la nuit tombée
entre couloir et travée.
Je hante, je hante,
je soupire et je hante,
je hante comme je respire.
La nuit venue 
je descends de mon toit,
je traverse les parois
et l'on ne voit plus que moi.
Je suis cette lumière qui se promène
la petite flamme qui se traîne,
un esprit comme on dit.
Et je frappe et je frappe
et l'on entend plus que moi...
eh oui ! croyez moi, je suis là....
je vous le dis par trois fois...

MARIE ANGE MURCIA





mercredi 28 décembre 2016

TERRIFIC 2016


Comme une cruche qui se vide
la vague se retire
le rideau se baisse,
l'année s’épuise
une autre s'aiguise
prête à endosser toutes nos bêtises.
Les dernières lueurs du jour
laisseront entrevoir l'espoir
aux quatre coins du monde
lorsque cesseront les bombes.
De vœux en aveux 
de rêves en trêves
de marche ou crève,
l'année s’épuise 
et l'autre n'en fera qu'à sa guise
peu importe le millésime.
Nos anniversaires se chargeront
d’épurer notre échéancier,
la peine la douleur le malheur
ne connaissent pas la crise....
2016 comme tu nous pèses...
2017 faudra bien qu'on t'accepte....

MARIE ANGE MURCIA

mardi 27 décembre 2016

BOUTIQUIÈRE



Les compliments,
comme les regards ardents
et aussi la souplesse des caresses du vent.
Le souffle des sentiments,
les coeurs battants,
les corps savants,
les élans de nos amants 
aux intrigues romantiques, pathétiques,
érotiques ou platoniques.
La soif de savoir d'en boire,
les tous tout toutes 
et les moins que rien.
Les amours sur cour 
et celles coté jardins.
Les brins de soleil
les coups de foudre
les interdits et les non dits...
C'est ici, ma boutique
ou tout se dit, 
tout se trie, s’écrit,
ma bouffée d'air frais. 
Et j'aère 
à me rendre légère
et j’aère tous mes airs
sur tous les tons
à tous les temps
du temps que j'attends
autant que j’espère.... 


MARIE ANGE MURCIA




lundi 26 décembre 2016

ANATHEME




L'amour encore en moi
me donne le rêve et la foi
l'esprit et aussi l'envie.
Le regard du hasard
du premier"je t'aime"
comme un anathème
lancé ou balancé
chanté ou susurré
à se damner sans regret
à se donner sans compter
à me murmurer et si c’était vrai..
L'amour encore en moi
comme il se rêve
comme il s'en trouve
une fois, des fois, parfois.....

MARIE ANGE MURCIA


lundi 19 décembre 2016

ALEP


Sans me comprendre
nul ne peut me surprendre
ni savoir qui je suis
ni entendre mes bruits. 
maladies transmisent par l'homme : cruautés, bêtises, soif du pouvoir, mort..ect..
de mon balcon vue sur Terre
Sans me comprendre
les liens se distendent
sombrent dans l'ombre
d’évacuations de desperations. 
Si vous lisez ceci
sans rien y comprendre
c'est un monde qui s’effondre 
prit sous le tonnerre qui gronde,
de la honte des bombes,
une guerre à s'y méprendre.
Alep comme la lèpre 
tombe, retombe jusque dans la tombe
c'est vous dire une hécatombe.....

MARIE ANGE MURCIA








mercredi 14 décembre 2016

FAKIR

un fakir à Varanasi Herbert Ponting 1907

j'ai pour ainsi dire une âme de fakir
allongée sur mes clous
je les trouve un peu durs,
impensable mais j'endure,
en écrivant sur le sable 
ces tas de fables
et tous ces sentiments
tombés du camion
volés à l'arraché.
je reste perplexe
de cette histoire si complexe.
dans ce silence qui m'opprime,
ces passages nuageux 
font de ma vie un jeu malheureux
voire dangereux meme désastreux
alors je fais le fakir
portée par mes clous
et je me dis,
c'est bien beau
mais gare au marteau..

MARIE ANGE MURCIA



lundi 12 décembre 2016

INSOUPÇONNABLE


je voudrais m'en aller, 
me retrouver sur tous ces chemins 
Modigliani
qui furent tien.
Voir à travers tes miroirs
ce que de tes yeux tu vis de mieux.
M’arrêter, me poser
dans ce coin qui va bien,
parler de tout de rien
que tu saches d'ou je viens, 
savoir ou tu vas,
m'asseoir prés de toi 
entendre ta voix.
Ecouter tes soupirs et aussi tes rires
connaitre ton odeur 
et les bruits de ton cœur,
revoir ton visage 
et comprendre ton langage.
Frissonner de t'avoir frôlé 
et puis m'envoler 
sans que tu puisses soupçonner,
l'insouçonnable,
savoir qui j’étais.... 

MARIE ANGE MURCIA

dimanche 11 décembre 2016

AD VITAM AETERNAM

le rouge et le noir Hubert RUBLON


il me dit que je suis belle

sur les photos 
comme dans mes mots,
mais je suis celle 
qui aurait pu être celle,
mais je suis telle 
égale à elle meme, 
irréelle, virtuelle. 
Je me change parfois en statue de sel
immuable, imperturbable
et si peu sociable.
J'ai pour habitude la solitude,
je vis de rêves de rage et d'orage,
d'amour et d'eau fraîche.
Je joue à cache cache
avec le bonheur.
Mes couleurs 
sont celles de la pâleur
et si je réserve mon cœur
c'est afin qu'il ne se meure...
et si je me cache 
c'est afin qu'il ne s'attache...
je reste loin très loin si loin
car si j’étais prés très prés trop prés 
j'en mourrais....


MARIE ANGE MURCIA

  

samedi 10 décembre 2016

AVE MARIA


Me voilà plus loin que toi
si loin de toi
dans cette espace 
dans cette vie.
Tu me manques
comme on manque son tour
comme on passe son envie
comme on renonce à son prix.
Tu me manques 
je te le dis
et meme si tu étais ici 
tu me manquerais aussi,
car de toi 
je ne connais que l'absence
ce vide immense .
J'ai appris à marcher sans toi
et ne rêver que de toi.
J'ai su très tôt me servir des mots
pour dompter l'ennuie 
et parler sans bruit.
J'ai souffert 
comme on souffre en enfer,
j'ai prié 
comme on prie pour se taire, 
j'ai pensé
comme on bêche la terre
pour la moindre de mes idées,
j'ai pleuré
de ces pleurs sans douleur
pour alléger mon pénitencier.
Il me reste encore 
quelques Ave à réciter
un petit acte de contrition
et des baisers des baisers à distribuer...
c'est ainsi que je t'aime 
n'est ce pas assez ?

MARIE ANGE MURCIA

Serge Lama - Les muses (Clip officiel)

vendredi 9 décembre 2016

RAGE DE CŒUR



Il n'y a rien, rien de pas bien
dans l'amour qui me tient,
il m’enchaîne les reins
et me remonte jusqu'aux mains.
Et je tape et je tape
comme une musique qui frappe
je compose, je dispose, je dépose,
à chaque coup à chaque prose
la romance qui devient démence
alourdie par l'absence.
Alors seulement je m’élance,
avec ce brin d’adolescence 
qui mène la danse.
Et je danse et je danse 
jusqu'au bord de l’indécence,
l'arrogance des sens
et je t'aime et je t'aime  
comme on aime le désert
ses silences, ses distances 
et le moindre de ses mystères...

MARIE ANGE MURCIA



dimanche 4 décembre 2016

PUB


N’écoute pas, surtout pas 
tous ces ragots
avec des mots trop gros.
Oublie tout ces malheurs 
tous ces maîtres chanteurs
qui transfusent de la rancœur. 
Cette publicité mensongère
au gout amère..
Ces mille et un paris
cette course contre la montre
ce sourire de reve 
cette jeunesse sans treve 
ces tambours et ces trompettes
ce monde immonde
cette terre sans terre
ce père sans courage
cette mère sans hommage
fais comme moi 
n'y crois pas..!!

MARIE ANGE MURCIA

dimanche 27 novembre 2016

THORACIQUE


Mon cœur n'a rien d’illégal,
il n'est pas non plus l'idéal.
Il a des fonctions, 
comme la passion. 
Il a aussi 
des notions de compassion. 
Il bat, il s’ébat, il se bat,
il s’éprend.
Pour un sourire il se damne,
pour un regard il se pâme,
fait de rage, de courage, de partage,
il reste pourtant en attente 
c'est bien dommage, 
tout au fond de sa cage ........


MARIE ANGE MURCIA 

dimanche 20 novembre 2016

OFF / ON

Rien ne peut mieux te parvenir
que le son de ma voix
ou la musique qui s’écrit du bout de mes doigts.
Chaque mot écrit est un son fardé
à parler ou à chanter.
Si j'enregistre ma voix
ce sera un peut de moi 
qui s'envolera se diffusera.
Appuies sur le bouton
démarre la lecture
et tu entendras...
Voilà c'est ça, c'est pour toi
entends tu comme je roucoule....?
écoute bien là, ecoute cette voix...
eh bien c'est moi, oui oui, moi...
celle là meme qui écrit des poèmes
juste pour le plaisir de dire je t'aime..  

MARIE ANGE MURCIA

samedi 19 novembre 2016

CINQUIÈME ÉLÉMENT (HAPPY BIRTHDAY)



Tu es, 
ma plus belle avenue
mon plus beau sourire,
ou cette petite rue
faite de recoins et coins sombres,
cette rivière aux mille éclats de l'onde.
Tu m'as,
éclaboussé, illuminé,
dans cette vie dont je n'avais plus envie.
Tu es aussi cette aventure qui dure,
qui m'arrive tout droit d'Estrémadure.
Tu es,
ma légende enrobée de contes,
ma pulsion, mon intuition,
cette inspiration, cette muse
mon tout dernier penchant
mon illusion,
mon cinquième élément.


MARIE ANGE MURCIA
!!!!!!!!! Happy Birthday !!!!!!!!!


vendredi 18 novembre 2016

FIN DE NON RECEVOIR

Entre nous
les pauses la distance le silence,
face à nous 
le vide immense.
Derrière nous 
l'enfance,
le premier regard
et cet amour 
pour tout devoir.
L'usure du temps, 
des sentiments
les convenances 
la bienséance.
Alors les mots 
comme une armée,
se battent contre l'oublie,
ils défendent 
la folie, la rêverie,
ce pour quoi on vit
ceux pour qui on vit.
Moi j’écris seulement 
pour rester en vie. 
Moi je parle, 
juste de mes envies.
Toi tu lis 
et c'est déjà un délit.
Toi tu parles 
et c'est déjà mon délire.
Rien de réel tout d’irréel,
juste un état sans ébats sans tes bras.
Une fin de non recevoir. 
Un prospectus dans un tiroir.  
Mon cœur n'est pas là pour le croire, 
mon cœur est juste ici pour l’écrire .....

MARIE ANGE MURCIA

jeudi 10 novembre 2016

GHOST


De rêve de poussière
quelle est donc cette matière
irréelle surréelle
qui vit après la vie
qui se glisse chaque nuit
pour faire de toi mon immortel.
Je suis le support 
sur lequel s'imprime ton corps,
alors je jette des sorts
à tous ceux qui ont eu tort.
Ainsi se déchaînent les haines, les peines,
la tristesse d'une reine.
De rêve de poussière 
je balaye la terre  
je repousse la guerre
je repense la misère
je me damne je me condamne
et je me perds en prières
pour tous les maux de la terre...

MARIE ANGE MURCIA






lundi 7 novembre 2016

DUPLICATA


Je me farde
les yeux la bouche et le cœur.
Maquillée habillée parée
de la tête aux pieds,
déguisée grimée ou travestie,
c'est ainsi que je traverse la vie.
Aussi étrange qu' étrangère 
à la recherche de mon air.
Sans ce fard 
je reste le hasard,
je change de trottoir.
Pour un simple reflet de miroir,
je me cerne les yeux de noir. 
Je m'applique,
j'en deviens ma propre réplique,
un duplicata,
un autre moi meme,
fait de fards de poudres et de crèmes,
écran total
pour une histoire en parallèle 
pas si banale pas très normale
de moi à pas trop la même 
juste assez pour que l'on m'aime...

MARIE ANGE MURCIA

dimanche 6 novembre 2016

LE MAL HABITUE

Summer Magic LILA MARTON


Je m’étais habituée 
à cette légèreté de la pensée
cette facilité d’écriture
ce remue-ménage de sentiments,
cette mémoire extraordinaire,
ce rêve sans limite,
ce passé antérieure
et cette joie intérieure..
Mais encore
aux histoires de mon histoire 
aux souvenirs de leurs sourires 
aux mille lieux si bienheureux..
Alors, pour encore un peu,
je recharge mes soupirs,
j'apprivoise mes désirs,
irréelle comme une si belle,
enchantée au milieu de ma forêt 
je sautille, je grappille, je trépigne
pour quelques roupies,
de sansonnet ou de bien mal ou si mal aimée...

MARIE ANGE MURCIA

  

lundi 24 octobre 2016

PERCHÉE

Sur la pointe des pieds
me voilà perchée
pour suivre du regard
mes plus belles histoires.
Celles qui m'ont plu 
m'ont replu 
qui ne me plaisent plus.
Celles qui s'envolent
me volent ou me survolent
pour me suivre, me poursuivre
enchaînée ou déchaînée,
livrée ou délivrée,
aimée ou mal aimée.
Curieuses, dévoreuses 
mais absolument, totalement, expressément 
amoureuses. 

MARIE ANGE MURCIA


mercredi 19 octobre 2016

INEXORABLEMENT VOTRE

                 Femme au chapeau l'été Anne Galipot


























Je  me tais doucement je me tais
je me berce lentement je me berce
je m'enlise profondément je m'enlise..
Puis je me lève me relève
je soulève ma montagne
m'affaire à quelques affaires
pense, me dépense et compense.
J'accuse de tout ce dont on m'accuse
j'abuse, m'abuse me désabuse,
enfin me démaquille comme on se déshabille. 
Sans but, au rebut depuis le début
dépouillée, éparpillée désorientée
cette vie m'a ravi l'ensemble de mes envies.
Elle me plie, me replie et je supplie,
ce drôle de sort, ce terrible sortilège
dans un débat, un combat ou je me bats, 
dans cette arène moins qu'une reine 
avec ma peine sans veine sans haine.
se taire doucement, je me terre 
bercée si doucement, renversée
mais je persiste inexorablement, votre, 
avec cette lueur pareille à un leurre,
compagne de mon cœur, 
de mon âme presque sœur...


MARIE ANGE MURCIA


lundi 17 octobre 2016

SUBMERSIBLE

Océan indien Alexi Alatirself

Pour une seconde intersidérale
j'ai rejoint mon idéal,
avec quelques mots quelques bravos
et une remise à niveau.
Je bringuebale et j'en titube encore,
assommée désarçonnée
par la fatuité du hasard..
Je sais je sais 
je dois m'en contenter,
ne rien demander
me taire et ne rien faire.
Alors j’écris, j’écris sans bruit
tout ce qui me submerge, 
me détruit,
ou irrémédiablement me séduit.

MARIE ANGE MURCIA

vendredi 14 octobre 2016

AILLEURS

A trip to elsewhere

Allez voir ailleurs, j'y suis.
Surtout, surtout,
ne revenez pas m'en parler,
je suis forcement ailleurs qu'ailleurs 
puisque vous ne m'y avez pas trouvé,
je me cache si bien.
Cherchez, cherchez encore
dans les bois un peu plus au nord.
Cherchez, cherchez toujours
peut être au levé du jour,
sur la lande en sarabande
sur les flots ou au bord de l'eau.
Là bas regardez là bas,
je crois bien que c'est moi,
mais oui c'est bien moi.
je marche encore, 
voyez je ne suis pas fatiguée.
Je serai là demain ou après demain.
Que de parcours 
pour deux ou trois mots d'amour
qui ne riment meme pas avec toujours. 
Allez j'avoue 
meme pour un seul, 
un seul mot c'est certain,
je referais le chemin.....
je m'en irais de bon matin,
vers ailleurs,
je m'en irais ailleurs....

MARIE ANGE MURCIA

jeudi 13 octobre 2016

ALERTE ORANGE


Le vent se déchaîne
il hurle comme si il avait des chaines. 
Du fond de mon lit j’écris
pour en oublier ses cris.
La pluie se renverse, se déverse
en quelques averses
que le ciel, si gris soit il
nous envoie en cadeau,
en quelques ruisseaux,
en quelques canaux,
en quelques flaques d'eau...

MARIE ANGE MURCIA


mercredi 12 octobre 2016

REGARDEZ MOI


Regardez moi 
peut être au fond des yeux,
vous y comprendrez mieux
mes jeux de miroirs 
et ces petites lueurs bizarres
parfois comme des espoirs
parfois comme un espoir.
Mais oui regardez
comme la toute toute 
première fois,
sans en avoir peur, 
au fin fond de mon cœur
s'y trouvent encore 
mes saveurs
de fiel aussi de miel...
Enfin regardez moi !!
j'ai cessé les combats, les déroutes et les sabbats.
Je ne fête plus rien.
Je reste seule,
moi dans mon coin
je regarde plus loin...
Mais vous regardez moi 
comme si c’était 
la dernière fois, 
regardez comment j’étais avant tout ça
regardez bien !!
là....non là.... voilà, 
voila, ici, ici c'est moi...

MARIE ANGE MURCIA


COMPLAINTE


Dans ce donjon
d'ou je ne vois meme plus les gens,
je tourne en rond
tissant et retissant le moindre de mes sentiments
gravant dans la pierre la moindre de mes prières.
Ici, j’écris pour rester en vie, 
ici, je vis pour pleurer sans bruit.
je me vois bien 
à l'autre bout du chemin
je le connais si bien...
mais y revoir mon cœur 
serait une erreur 
et vous parler de lui, une folie. 
alors ici on demeure ou se meure
comme se meure une fleur 
comme s’éteint un chagrin
dans le vide, le rien 
et l'inutile lendemain....

MARIE ANGE MURCIA


mercredi 5 octobre 2016

QUI SUIS JE ?

G.Sand



Tout se fige tout m'afflige
dans ce vertige,
pour quelques sentiments
qui me fustigent
et cette déception qui me corrige.
I.Eberhardt
De punitions en perditions,
en ablation,
en excision  des sensations,
sans liberté sans égalité ni fraternité ...
Avec des passions aux effets de poison,
trempée jusqu'aux os de tous ces ragots,
couverte d'opprobre de goudron et de plumes
S.De Beauvoir
rasée de très très prés, 
répudiée, vitriolée, défigurée 
ou simplement enfermée,
battue rebattue abattue 
par ces mâles qui font mal,
ces religions qui font légion.
Dans ce monde ou d'autres se déguisent
mon seul regard est une offense à leur bêtise.  
M.Duras
Qui suis je ? qui suis je? qui suis je?
oh! juste une matrice prise de vertiges..
oh! juste une femme comme dans les vestiges...

M.Yourcenar
MARIE ANGE MURCIA

mardi 4 octobre 2016

TAMBOURINAÏRE

Je roule pour vous 
mon unique tambour,
c'est du bruit c'est du vent
ça remonte du fond
ça résonne en dedans.
Ca se prend pour un tourbillon
ça dérange les bien pensants
ça s'adresse à tous les amants.
J’écris pour vous ma dernière chanson,
je la fredonne pour pas un rond.
Je vous donne le La
vous me prenez le bras,
je vous donne le Do
et ça devient de l'impro..
Reprenez avec moi
mes regards à tue-tête 
à en perde la tête
et ce refrain qui revient pour rien...pour rien...pour rien....

MARIE ANGE MURCIA






lundi 3 octobre 2016

REQUIEM


Sans réfléchir sans y penser
j'aligne quelques mots,
un semblant d’écho
de ce va et vient intérieure,
de ce dialogue avec l’extérieure..
Je fouille, je trifouille, 
j'ai perdu le fil et je bafouille.
J'accuse ma muse
de ne plus lire mes délires.
Ma muse s'amuse
en d'autres lieux d'autres dérives.
Oubliée sur l'autre rive
consciente que l'on me prive.
De cette passion sans possession 
est née mon obsession,
douleur aux mille et une saveurs, 
aux mille miettes de bonheur,
aux mille et une nuits sans douceurs

MARIE ANGE MURCIA

jeudi 22 septembre 2016

SOLDAT A PLOMB


Je repars au combat
mon espoir sous le bras.
Je traverse la lande
sans me douter une seconde
de cet autre monde
qui me guette déjà,
fait de sondes et de bombes
de combats immondes.
J'avance pourtant
je n'ai pas le choix.
Je me bats pour toi 
et tu vivras de moi.
De cette extrême souffrance
naîtra la reconnaissance
ou peut être pas.
Je me bats pour toi
tu ne me connais meme pas.
et toi ferais tu cela pour moi.
Je repars au combat
peux tu prier pour moi?

MARIE ANGE MURCIA

vendredi 19 août 2016

TON OMBRE


Ton ombre
te suit, te ressemble 
jamais ne se trompe
ni te tes pas ni de tes bras.
Elle se veut tout à toi
trébuche au moindre de tes faux pas.
S'allonge et te prolonge
s’épuise à te suivre.
Devance ta présence 
se couche à tes pieds.
Elle se pose et tu la transportes
en d'autres lieux vers d'autres portes.
Partage ton age,
marche comme tu marches 
grimpe comme tu grimpes.
Elle te ressemble 
comme qui s'assemble
mais se dédie des la nuit 
à la moindre lampe qui luit..

MARIE ANGE MURCIA

samedi 13 août 2016

A BOUT DE SOUFFLE




sur cette île voisine
pas très loin du rivage
je nage et je nage
pour atteindre la plage.
serait ce un mirage,
serait ce un naufrage.
je nage comme je nage,
à bout de souffle
je termine ma course
sans age, sauvage,
je n'ai plus de visage
mes signaux aux multiples messages
font de moi un oiseau de passage...

MARIE ANGE MURCIA









vendredi 12 août 2016

RETIRADA



je me retire 
de tant d'amour de tant de rires
et me désiste 
encore une fois encore de toi.
si me déleste 
du peu, du très peu qu'il me reste
c'est pour larguer quelques amarres
et voguer 
sur le plus grand des voiliers.
naviguant 
au plus prés des courants
ainsi je vole sur l'océan.
je rattrape le temps
je te vois en passant
je m’éloigne pourtant
je glisse vers le néant
sans savoir ou je vais 
ni ou va ce vent..
qu'il me porte, me transporte, me déporte,
me dépose devant ta porte.


MARIE ANGE MURCIA

jeudi 11 août 2016

PÉNOMBRE


Mikio Watanabe Pénombre..

Dans cette ombre si sombre
je n'ai trouvé qu'un petit coin de pénombre
d'ou mes cris s’écrient à demi
s’écrivent en pleine nuit 
d'ou mes pleurs s’épandent et se rependent.
Seule dans le noir
je m’épanche ici ce soir,
tes paroles comme des oboles
m'enivrent et moi je dérive.
Si tu entends écoute mon chant,
je viens de si loin
pour entendre le tien.
Mais dans cette ombre si sombre
dans mon coin de pénombre,
rien que pour toi je deviens écrivain,
peu à peu, encore si peu,
comme on devient musicien.

MARIE ANGE MURCIA