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dimanche 31 juillet 2016

CENT ANS SANS TOI

Marcelle Bucheman femme assise sur un banc rouge 1






cent ans sans toi
ce fut long crois moi.
mais viens 
viens t’asseoir prés de moi
pour un moment comme ça.
cent ans c'est quoi
tant amoureuse de toi.
cent ans 
Marcelle Buscheman femme assise sur un banc rouge 2
c'est tant de temps sans toi.
viens plus prés de moi
surtout ne crains rien de moi
cent ans 
pour arriver jusqu’à toi.
cent ans et puis te voilà,
pour un moment 
de temps en temps.
approche, 
encore un peu approche,
le temps m'a paru long,
un instant 
aussi long que cent ans,
cent ans 
pour te revoir un instant.
cent ans sans toi 
cent ans et puis me voilà...
mille ans sans toi.... 
non, rien n'y fera crois moi.
Mais viens,
allez viens t’asseoir 
plus prés de moi....

MARIE ANGE MURCIA



samedi 30 juillet 2016

A TORT OU A RAISON

Pourtant
le temps est de plus en plus méchant
le monde de plus en plus navrant.
Pourtant, pourtant
j'attends depuis si longtemps
et il nous reste si peu de temps.
Pourtant
tout tourne comme avant,
c'est un bonheur de tous les instants
de te savoir ici, maintenant,
à lire comme un enfant
mes fables et élucubrations.
Comment te dire sans le leur dire,
comment t'aimer sans en parler.
Tu restes mon frisson, ma vibration,
la muse dont je m'amuse,
la muse dont j'abuse.
Je me précipite dans la déraison,
je ne prononce ni ton nom ni ton prénom
et je t'aime encore toujours éternellement
comme on aime à tort ou à raison ....

MARIE ANGE MURCIA


vendredi 29 juillet 2016

MORTIFÈRE

Sur mon iceberg en décomposition,
sur mon île sans nom,
j'en appelle à tous ces démons
dont l’âme sert de caution.
Peut on jurer.
Peut on prier,
sans la moindre pitié.
peut on y croire y voir sans espoir,
sans la moindre petite étincelle de Dieu
de la haine plein les yeux.
Fous furieux
à la dérive sur leur banquise,
en plein désert,
un pied sur terre,
l'autre en enfer ........ 
l'autre au cimetière .....
mortifère..... 

MARIE ANGE MURCIA 


lundi 25 juillet 2016

J'ATTENDRAI

Passer prés de vous,
avec cette envie à vous rendre fou
comme un paon, faire la roue,
armée du plus bel amour.
En secret sans regrets.
Insouciance d’adolescence. 
Réminiscence en cours d'évanescence,
dans cette distance dépourvue de sens,
en souffrance comme une offense 
en absence de toutes correspondances...
si il vous venait l'idée de me prendre la main
j'attendrai, j'attendrai,j'attendrai, 
j'attendrai c'est certain, encore demain...


MARIE ANGE MURCIA









mercredi 20 juillet 2016

VIREVOLTANTE




Je livre ou me délivre
de ce qui ressemble à un livre.
J'en coche et j'en décroche
des idées, des ébauches,
j'emballe, je remballe
mais ici j'en déballe.
Je traîne et m’entraîne
à devenir une de ces reines,
qui pense et se dépense
à tour de bras à bout de force.
Volante, virevoltante, 
volage je m'évade.
Je me délivre et j'arrive.
Je décolle.
En vole, je m'envole, je survole
Tel un courant d'air
Je pratique les airs.
Tel un courant d' air
J’aère... 
Je vous livre de l air !


MARIE ANGE MURCIA







lundi 18 juillet 2016

VIEILLE NOUVELLE


Mon privilège
fut de le rencontrer. 
Mon florilège
dans mes dérives de le conter.
Si peu mon ami 
tant et tant mon amant
depuis toujours mon amour..
De loin je le touche,
souvent je le couche,
sur mon recueil 
dépourvu d’orgueil.
Reste en parallèle
une histoire vieille nouvelle,
drôle, sans parole,
impossible, sans suite,
en songe, un mensonge 
qui dérange
un rêve dans mes rêves,
réveil de mes nuits sans sommeil.

MARIE ANGE MURCIA



vendredi 15 juillet 2016

UN TAS D'ETATS


mon epaule sournoisement prise par mon portable 
Je suis fatiguée,
pourtant 
je parle j'en parle,
je pense j'y pense,
j’écris je l’écris.
Je suis épuisée,
pourtant 
je rêve j'en rêve 
sans faire de trêve
Je suis déprimée
alors je pleure 
j'en pleure, 
je décroche mon cœur
je supprime ma douleur.
je suis amoureuse 
c'est dit,
je l'aime 
combien je l'aime,
je cherche je le cherche
meme si......et meme si
il est a des milles d'ici....


MARIE ANGE MURCIA


jeudi 14 juillet 2016

MESSIEURS DAMES


Si je pouvais conter 
les histoires de mon passé
Messieurs Dames,
mais vous en pleureriez
Messieurs Dames,
vous en pleureriez.
Si je pouvais chanter
une chanson pour chaque amant
une mélodie pour chaque ami
mais vous en tomberiez
c'est sure, vous en tomberiez.
Si je pouvais, si je pouvais 
mais je ne peux pas
Messieurs Dames, 
je ne peux pas.
Il y aurait tant et tant à dire
qu'il ne vaut mieux pas.
Echappée par la fenêtre
la porte se referma derrière.
Enfermée dehors
je traîne encore 
Messieurs Dames
je me traîne encore... 

MARIE ANGE MURCIA

mercredi 13 juillet 2016

RESISTANCE


Gilles Labrie

texte que m'a inspiré l'exposition "Résonance Résistance" de Gilles Labrie sur le thème de la résistance au musée de la résistance et de la déportation de la haute-Garonne
du 13 juillet au 18 septembre 2016 .



Je pourrais  dire ou médire
écrire sans soupirs
aller, venir
m’énerver, taper du pieds
casser tout casser
déchirer et encore déchirer
gesticuler haranguer,
hurler vociférer,
tiens pourquoi pas pleurer
et puis m'enfuir en courant 
m’éloigner m’épuiser...
Rien n'y fera
je resterai là encore une fois 
en attente comme à chaque fois.
Mais sachez le bien,
je pourrais dire et médire
et écrire oui écrire sans soupirs......
Mais  j'inspire, je respire
et j'insuffle du désir
au moindre de mes plaisirs.
mais n'oubliez pas, surtout pas
je pourrais dire et médire
et insupportablement survivre sans soupirs.


MARIE ANGE MURCIA


dimanche 10 juillet 2016

MATEILLE


Cette fois c'est fait 
me voila aux couleurs de l’été,
aux senteurs 
de la fleur de tiaré.
Je retrouve ma petite cuvette
animée de goélettes
foisonnante de vaguelettes
et de quelques silhouettes.
c'est là, précisément là 
que je fais trempette,
dans cette "mer 
qu'on voit danser 
avec ses blancs voiliers"
comme le dit si bien Trenet.
C'est là précisément là,
que je prends une couleur 
de pain brûlé,
c'est à Gruissan 
comme tous les ans,
c'est à Mateille exactement....

MARIE ANGE MURCIA


samedi 9 juillet 2016

AMAZING BUT TRUE


J'ai pour unique rivage
les abords de ta plage.
Pour unique sensation
le fluide de mes obsessions. 
J'ai pour unique partage
mon écriture et mes pages,
pour unique message
mes idées un peu trop sages.
J'ai pour unique folie 
cet amour que j’écris,
pour unique passion
cet  amour que je décris,
pour unique douleur  
les battements de mon cœur,
pour unique douceur
ceux de ton cœur.....


MARIE ANGE MURCIA 


vendredi 8 juillet 2016

IRRATIONNEL


Le jour se lève
et je n'ai pas fini mon rêve....
Le jour s'enfuit et je le suis 
pour plonger au creux de l’éternité
dans un monde d’irréalités.
Recroquevillée sur moi meme
seul mon esprit se promène.
Il me ment,
mon Dieu comme il ment,
il me ramène à mes tourments.
Je suis consentante,
je l'ai assermenté, 
il a les clés
de mes amours de mes secrets.
Comme une entité je le vois
il se promène devant moi,
participant au moindre de mes émois.
C'est la nuit qu'il insiste.
C'est la nuit qu'il persiste.
Et moi, moi, oui moi 
tout bêtement je signe...

MARIE ANGE MURCIA


jeudi 7 juillet 2016

DACTYLO


sous cette toile
trouée d’étoiles......

nos étoiles nous guident
nos amours nous vident
nos histoires nous suivent
et se poursuivent
analogiques numériques
quelle drôle de façon
de fabriquer de l'illusion
corps en option
sensation en supplément
sans visage sans age
sans le moindre petit partage
sans mots sans voix
juste du bout des doigts...

MARIE ANGE MURCIA



dimanche 3 juillet 2016

PERSON OF INTEREST


ce doit être donc cela 
n'avoir jamais dansé avec toi
ni caressé ton épaule
ni entendu ces drôles de paroles
pour avoir paré au plus pressé,
pressés de nous débarrasser
de cette enfance qui nous pesait.
ce doit être donc cela
perdre son innocence 
dans des rêves de désobéissances
ce doit être donc cela
avoir bravé notre ignorance
pour enfin sortir de l'adolescence
mais cette danse en instance
par manque de patience
restera à tout jamais 
un manque d’insouciance..
et si on dansait 
en rythme; sans résistance
ce serait la plus belle des cadences..

MARIE ANGE MURCIA  


samedi 2 juillet 2016

OÏR

Françoise Collandre 2011 ne rien entendre ne rien dire ne rien voir

Entendre ta voix,
d'un murmure
à peine susurrée,
petit chuchotement
comme un bercement.
Ici le silence fait rage
là ou d'autres parlent sans droits
ici le mutisme fait loi.
Cette distance 
comme une défense 
cette absence
empreinte de convenance
privée de sens.
Mais entendre ta voix 
pour un moment pour une fois,
savoir que les mots sont pour moi.
Entendre le son de ta voix 
le bruit de tes pas,
tes inspires tes respires tes soupirs,
encore un peu rien qu'un peu,
mais pas du tout, du tout du tout??

MARIE ANGE MURCIA