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mardi 28 mars 2017

CONTE SANS FÉE

Me voilà face au vide
je le savais je l'attendais
pourtant mes mots ne sont pas de gros mots, 
ils expriment un état conscient, de rêves aussi. 
On ne refait pas le chemin à l'envers, 
mais lorsque l'on parle du passé,
c'est au présent que l'on s'adresse.
Le partage de mirages 
reste de loin ma plus belle réalité, 
là, se pose la question qui doit on remercier? 
le destin, le hasard, Dieu ou tous ses saints ?
peut être tous ou bien aucun ..
Une suite illogique de sentiments logiques.
Ma vie dans le désordre, rien au bon moment,
comme une machine emballée ne sachant ou aller.
Je regarde cela comme un explorateur,
curieuse de savoir pourquoi moi 
et qui, que, quoi, donc, ou.
Ma vie anormale, 
pas comme celle de toutes ces dames,
sans me pâmer, 
ni trouver de l'extraordinaire dans le normal.  
D'allergies je n'ai que la bêtise humaine ....
Parfois ça gratte fort.
alors j'emprunte quelques sentiers pour m’éloigner.
Ne pouvant changer ma réalité, 
j'en accepte les miettes, faites de virtualités,
un peu aléatoires sans histoire.
Je reste invisible, depuis toujours invisible.
Proie facile, j'ai fait le régal de quelques vautours.
j'ai eu cette chance, comme une seconde noce,
d'approcher mes rêves premiers.
J'ai pu comme dans les contes de fées,
rencontrer mon prince charmant.
Blanche neige ou la belle au bois dormant,
peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.
Je suis ivre de cette ivresse qui fait les princesses.
Un peu surnaturelle, je traverse les siècles.
Peinte et repeinte, écrite et décrite,
chantée, enchantée ou désenchantée.. 
J'accuse ma muse de faire la pluie et le beau temps. 
Aujourd'hui il pleut sur mon printemps.....

MARIE ANGE MURCIA





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