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Maurice Denis femme endormie 1892 |
les mots viennent à moi en avalanche
impossible d'en couvrir ma page blanche.
j'ai beau penser calme et rangé
c'est le tumulte, comme un précipité
tout se mélange tout me dérange
comme si on pouvait lire dans mes pensées.
j'avance à pas feutrés
dans ce couloir ou se retiennent prisonniers
ces quelques sentiments sauvegardés.
dans ce tiroir mes idées noires
dans cette armoire mes heures de gloire
dans ce grimoire mon désespoir.
j'attend une notification de ton acceptation
le droit d'avoir le droit de penser à toi
le droit de me pencher sur mon passé
de te voir bouger dans ce miroir
paralysé depuis tant d'années.
je me souviens encore
je me souviens si fort
de mon cœur qui bat sans effort.
je sais ceci n'est pas un conte de fées
mais il ne sera pas sans effet
a un moment de ma vie ou tout se défait.
j'ai besoin de cette histoire
sortie tout droit de ma mémoire
pour un moment d'inspiration
au plus profond de mon imagination...
MARIE ANGE MURCIA