Sautillante, tourbillonnante,
par les rues chargées de vent,
flottante, jupes en avant,
coiffure au tout venant,
passante du canal
portée par les rafales,
Ici, c'est ainsi,
vent soufflant avec acharnement.
par ici c'est ainsi,
ventée, soulevée, envolée,
sereine,
l'éolienne sera reine.
MARIE ANGE MURCIA
L'ECRITURE EST A L'AUTEUR CE QUE LE RÔLE EST A L 'ACTEUR UNE SECONDE PEAU LE TEMPS D'UN BRAVO..... ALORS APPLAUDISSEZ NOUS N'AVONS RIEN D'AUTRE A NOUS METTRE...M.A.MURCIA
mercredi 29 mars 2017
mardi 28 mars 2017
CONTE SANS FÉE
Me voilà face au vide
je le savais je l'attendais
pourtant mes mots ne sont pas de gros mots,
ils expriment un état conscient, de rêves aussi.
On ne refait pas le chemin à l'envers,
mais lorsque l'on parle du passé,
c'est au présent que l'on s'adresse.
Le partage de mirages
reste de loin ma plus belle réalité,
là, se pose la question qui doit on remercier?
le destin, le hasard, Dieu ou tous ses saints ?
peut être tous ou bien aucun ..
Une suite illogique de sentiments logiques.
Ma vie dans le désordre, rien au bon moment,
comme une machine emballée ne sachant ou aller.
Je regarde cela comme un explorateur,
curieuse de savoir pourquoi moi
et qui, que, quoi, donc, ou.
Ma vie anormale,
pas comme celle de toutes ces dames,
sans me pâmer,
ni trouver de l'extraordinaire dans le normal.
D'allergies je n'ai que la bêtise humaine ....
Parfois ça gratte fort.
alors j'emprunte quelques sentiers pour m’éloigner.
Ne pouvant changer ma réalité,
j'en accepte les miettes, faites de virtualités,
un peu aléatoires sans histoire.
Je reste invisible, depuis toujours invisible.
Proie facile, j'ai fait le régal de quelques vautours.
j'ai eu cette chance, comme une seconde noce,
d'approcher mes rêves premiers.
J'ai pu comme dans les contes de fées,
rencontrer mon prince charmant.
Blanche neige ou la belle au bois dormant,
peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.
Je suis ivre de cette ivresse qui fait les princesses.
Un peu surnaturelle, je traverse les siècles.
Peinte et repeinte, écrite et décrite,
chantée, enchantée ou désenchantée..
J'accuse ma muse de faire la pluie et le beau temps.
Aujourd'hui il pleut sur mon printemps.....
MARIE ANGE MURCIA
je le savais je l'attendais
pourtant mes mots ne sont pas de gros mots,
ils expriment un état conscient, de rêves aussi.
On ne refait pas le chemin à l'envers,
mais lorsque l'on parle du passé,
c'est au présent que l'on s'adresse.
Le partage de mirages
reste de loin ma plus belle réalité,
là, se pose la question qui doit on remercier?
le destin, le hasard, Dieu ou tous ses saints ?
peut être tous ou bien aucun ..
Une suite illogique de sentiments logiques.
Ma vie dans le désordre, rien au bon moment,
comme une machine emballée ne sachant ou aller.
Je regarde cela comme un explorateur,
curieuse de savoir pourquoi moi
et qui, que, quoi, donc, ou.
Ma vie anormale,
pas comme celle de toutes ces dames,
sans me pâmer,
ni trouver de l'extraordinaire dans le normal.
D'allergies je n'ai que la bêtise humaine ....
Parfois ça gratte fort.
alors j'emprunte quelques sentiers pour m’éloigner.
Ne pouvant changer ma réalité,
j'en accepte les miettes, faites de virtualités,
un peu aléatoires sans histoire.
Je reste invisible, depuis toujours invisible.
Proie facile, j'ai fait le régal de quelques vautours.
j'ai eu cette chance, comme une seconde noce,
d'approcher mes rêves premiers.
J'ai pu comme dans les contes de fées,
rencontrer mon prince charmant.
Blanche neige ou la belle au bois dormant,
peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse.
Je suis ivre de cette ivresse qui fait les princesses.
Un peu surnaturelle, je traverse les siècles.
Peinte et repeinte, écrite et décrite,
chantée, enchantée ou désenchantée..
J'accuse ma muse de faire la pluie et le beau temps.
Aujourd'hui il pleut sur mon printemps.....
MARIE ANGE MURCIA
lundi 27 mars 2017
SOMNOLENCE
Sur tes lèvres sur mes mains,
dans la pénombre,
le jour chassant ton ombre,
revient le matin.
De ce soleil qui tombera,
à la nuit qui s'en suivra,
je serai là,
baillant dans mes songes,
essuyant d'un revers de main,
le sommeil qui me retient,
l'amour qui m'en souvient,
le peu de partage qui m'en revient...
MARIE ANGE MURCIA
mardi 21 mars 2017
UN PEU DE MOI
Libre,
de toutes falsifications,
de toutes érotisations,
de toutes manipulations.
Libre aussi,
de mes idées de mes envies
de mes nuits d’écrits
sans cris sans dépits sans jalousie
et mes jours aussi.
Je suis libre, oui libre,
d'aimer qui je veux ou je veux quand je veux
meme si il ne reste de moi que très peu.
On me dit seule, je le suis,
c'est ma garantie, mon harmonie
on me dit fier je le suis
on me dit sauvage je le suis
on dit, on dit,
mais, mais taisez vous donc!
la liberté, la liberté, j'en connais le prix....
Aussi....
MARIE ANGE MURCIA
de toutes falsifications,
de toutes érotisations,
de toutes manipulations.
Libre aussi,
de mes idées de mes envies
de mes nuits d’écrits
sans cris sans dépits sans jalousie
et mes jours aussi.
Je suis libre, oui libre,
d'aimer qui je veux ou je veux quand je veux
meme si il ne reste de moi que très peu.
On me dit seule, je le suis,
c'est ma garantie, mon harmonie
on me dit fier je le suis
on me dit sauvage je le suis
on dit, on dit,
mais, mais taisez vous donc!
la liberté, la liberté, j'en connais le prix....
Aussi....
MARIE ANGE MURCIA
lundi 20 mars 2017
BRUNE, BRUNETTE
![]() |
aussi sombre que mon ombre |
Brune, taciturne
aussi sombre que son ombre.
Rêveuse et ténébreuse.
Brune si brune,
le cheveux noir sans espoirs,
la peau couleur de désespoir.
De saveurs à cœur,
gouttes d'anis
de réglisse ou de pastis.
Odeurs de champs de fleurs
muguet et reine des prés.
Brune, brunette
le printemps est une fête.
Brune, brunette
à faire tourner des têtes,
aux saveurs affolantes,
aux odeurs enivrantes....
MARIE ANGE MURCIA
dimanche 19 mars 2017
LEYENDA
Longtemps, si longtemps
portée transportée
par la simple idée que tu existais.
Longtemps, trop longtemps
levée contre vents et marées
pour continuer à exister.
Depuis peu, c'est peu, si peu
je sus que tu existais, c'est vrai.
Cœur apaisé.
Avec quelques clefs,
j'ouvre, je ferme à volonté.
J’aère.
Je laisse tourbillonner quelques feuillets,
ceux sur lesquels
sont écrites toutes mes pensées.
Rêves inachevés.
Un peu griffés si bien conservés.
Une légende est née.
Hier, oui hier encore, je me la racontais.
MARIE ANGE MURCIA
mercredi 8 mars 2017
COQUIN DE SORT
trouver le point de départ.
Sont ce les rues
d'Aix, Marseille, Alger, Oran?
A quel moment
mon âme fut elle bouleversée
au point de tout chambouler ?
Ce n'est pas d'avoir été blessée
sinon de l'avoir toujours été au meme endroit,
avec acharnement comme une cible
et me voilà hypersensible.
Ah! mon cœur muscle infatigable,
Ah! mon âme grande Dame,
que serais je sans vous?
je prends feu au moindre regard,
je me grille, je me consume
face à mon infortune.
J'assiste à ma vie
premier rang à gauche de mon tourment
j'applaudis là ou personne ne résiste
je conteste là ou personne ne se lève
mais c'est ainsi que je rêve.
Tapis dans l'ombre.
Ma secrète attitude à regarder de très loin
me donne cette vue d'ensemble,
me rend devin.
A t'on ce que l'on mérite?
Rien de moins certain.
J'entends souvent dire: tout se paye,
mais les frontières du bien, du mal,
se déplacent en fonction de chacun.
"que serais je sans toi" disait l'un
"ne me quitte pas" disait l'autre
"je te promets" a dit le dernier
quelle chance de croire en cela
car tout ce qui est valable aujourd'hui
sera incertain demain.
Un jour j'ai glissé dans le vide
et je n'en fini pas de tomber.
Ce gouffre immense, est vertigineux.
Vertigineux disais-je?
oui voilà, je pourrais chanter aussi
"les parois de ma vie sont lisses
je m'y accroche mais je glisse"
les paroles de "mourir d'aimer"
qui s'en souvient aujourd'hui?
ah!! Gabrielle Russier,
née une saint valentin,
dont le seul tort fut d'aimer,
aurait eu 80 ans le 14 Février de cette année.
"coquin de sort"...
La libération de la femme, des mœurs,
les hippies j'ai vécu ça aussi
précisément à Tourette sur loup
au dessus de Nice prés de Vence,
oui, c'est cela prés de Vence,
au sortir de l'enfance...
MARIE ANGE MURCIA
lundi 6 mars 2017
FEU FOLLET
Tout me parle de toi
ma mémoire, mes dix doigts.
De toi je n'ai rien de toi
juste pour espérer,
deux ou trois couplets,
quelques virtualités.
Nos mondes parallèles
n'ont rien d’irréels
ils nous accordent juste
deux ou trois pairs d'ailes
pour franchir les tropiques
plus haut dans le ciel.
Et, je, oui je,
me heurte à ton mur
parfois à ton armure,
brûle ma peau
au feu... feu follet.. de tes mots,
je dois dire, bien trop beaux.
MARIE ANGE MURCIA
ma mémoire, mes dix doigts.
De toi je n'ai rien de toi
juste pour espérer,
deux ou trois couplets,
quelques virtualités.
Nos mondes parallèles
n'ont rien d’irréels
ils nous accordent juste
deux ou trois pairs d'ailes
pour franchir les tropiques
plus haut dans le ciel.
Et, je, oui je,
me heurte à ton mur
parfois à ton armure,
brûle ma peau
au feu... feu follet.. de tes mots,
je dois dire, bien trop beaux.
MARIE ANGE MURCIA
samedi 4 mars 2017
VENT DEBOUT
Par terre, par mer, par air,
c'est ainsi que j' erre,
par vent debout
à contresens de tout.
D'ouest en ouest
je piétine, je rechigne,
je courbe l’échine
j'aimerais bien changer de vent
tourbillonner en volant comme un voilier
glisser sur le flanc
attendre le bon moment
pour atteindre une des îles sous le vent
celle ou tu m'attends....
MARIE ANGE MURCIA
vendredi 3 mars 2017
GLISSADE
Je me glisse lentement,
inexorablement,
dans le couloir du temps.
Comme tout un chacun
je me sens peau de chagrin,
j'assiste à mon déclin.
Une à une, je range mes armes
de mon sourire à mes larmes
de mes idées à mon charme.
Dans cette file d'attente
je vois disparaître
peu à peu le paraître,
comme je vois naître d'autres êtres.
Et je change et je dérange,
c'est une évidence
plus que jamais, à tout jamais,
je suis et resterai Marie Ange.
MARIE ANGE MURCIA
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