sur mon épaule
je porte l’empreinte de leurs mains

de l' irraisonnable destin
j'ai navigué trop loin
pour oublier
le vent me ramène enfin
désemparée
mon regard se fige
sur les images de mon passé
je voudrais effacer
et tout recommencer
pour comprendre ce qui s'est passé
ce fut comme une fuite
pour échapper au malheur
mais le malheur était en la demeure
en ce temps là
les femmes n'avaient aucun droit
que faire sans meme une loi
prise au piege
comme un oiseau en cage
j'ai perdu mon ramage
je me suis conté
pour ne pas mourir
les quelques baisers passionnés
que j'avais préservé
ils brûlent encore ma peau
comme ils sont bons
caressant comme des amants
que vais je en faire maintenant?
des génériques très certainement
pour éviter les médicaments....
MARIE ANGE MURCIA
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