
je me retire
de tant d'amour de tant de rires
et me désiste
encore une fois encore de toi.
si me déleste
du peu, du très peu qu'il me reste
c'est pour larguer quelques amarres
et voguer
sur le plus grand des voiliers.
naviguant
au plus prés des courants
ainsi je vole sur l'océan.
je rattrape le temps
je te vois en passant
je m’éloigne pourtant
je glisse vers le néant
sans savoir ou je vais
ni ou va ce vent..
qu'il me porte, me transporte, me déporte,
me dépose devant ta porte.
MARIE ANGE MURCIA
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