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Jacob Kramer 1918 Jeune japonaise |
à cent pas lents
car je n'ai plus le temps
de compter les amants.
Parfois charmants,
souvent sans élan,
parfois aimants,
souvent pas tant,
ou en passion rapide
pleine de tourments.
Je me meure mon cœur
comme on se meure
de peur
parfois de rire
l'esprit ailleurs,
pour un monde meilleur.
Je suis morte mon cœur
crois moi, c'est cela,
toute en douceurs
pour une histoire de menteur.
MARIE ANGE MURCIA
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