C'est comme une grande fatigue,
une lassitude pire qu'une habitude,
une rengaine pire que la haine.
une complainte sans but.
Un silence, une absence,
le tout sur ordonnance.
Une vie sans vie, sans envie,
une lente agonie.
Une pluie sans abris.
Les jours comme les nuits,
à surveiller sa fièvre, ses rêves,
ses nerfs, ses colères.
Et toi pauvre de toi,
comme moi pauvre de moi,
éloignée, épargnée mais cloîtrée.
Enlisée, dématérialisée.
Virtuelle sans ailes.
Oiseuse, vaseuse,
inutile valseuse,
inutile bienheureuse ...
MARIE ANGE MURCIA
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