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lundi 27 février 2017

COSMOPOLITAN

Francais
Morceau de ciel bleu
de biscuit, de paradis ...
Cuillerée de miel,
de monts et merveilles,
douceur infinie....

Espanol
Pedaso de cielo azul
de biscocho, de paraiso...
Cucharada de miel,
de montes y maravillas,
dulzura infinita....

English
Peace of blue sky
of biscuit, of paradise...
Honey spoon,
of bells and whistles,
infinite softness.....

Portugues
Peça de céu azul
de biscoito de paraiso...
Colherada de mel,
de sinos y assobios,
suavidade interminavel.....

Italiano
Pezzo de cielo blu
de biscotto, de paradiso...
Cucchiaiata de miele,
de campane e fischietti,
dolcezza infinita....

Catalan
Peça de cel blau
de galeta, de paradis...
cullerada de mel,
de campane i xiulets,
dolçor infinita

MARIE ANGE MURCIA





dimanche 19 février 2017

TEMPUS FUGIT

la fille au vent

J'ai laissé passer ce jour
dédié à l'amour,
j'en perds mes plumes
mes illusions et mes atours.
Tombe ma cuirasse,
ma cotte de maille.
Reste mon armure 
adossée à un mur. 
Court encore
le temps et son air rapace.
Je le prends, il m'enlace, 
je le cherche, il me chasse
je le trouve, il menace
et ses tours de passe-passe 
m'agacent....

MARIE ANGE MURCIA


dimanche 12 février 2017

EXTRALUCIDE


Je vois beaucoup de joie
mais ce ne sera pas sans peine.
extralucide,
je vois je prévois je devine ,
ou explosent les joies
ou repose la peine.
Si tu crois que je vois, 
si tu crois ce que je vois
c'est que je sais lire en toi.
je dis ce que tu penses
tu crois ce que tu veux
je pense et je repense
en te regardant dans les yeux
je vois une longue dame brune
cherche bien elle est dans la brume
je vois un long chemin
tortueux comme le destin 
je vois et je revois
sans savoir rien de toi
lucide, je suis extralucide
terriblement lucide ...

MARIE ANGE MURCIA

vendredi 10 février 2017

SILENCIO





                                                                       
A part le souffle du vent rien ne s'entend.
Sans sollicitations le silence se repend.
Mon double vitrage rend muets les branchages
et les oiseaux de passage.
Le calme est en dedans, il fait face au tourment.
C'est ainsi que je trace,
sans le moindre bruit qui m'agace,
Ma fabrique de rêve à besoin de sève,
je la puise, je la prélève,
mon encre ma substance,
mon sang, ma différence,
mon imagination, ma souffrance.
Pour entendre parler, j’écoute chanter.
je partage mon langage
en gardant quelques secrets
aux limites de l'indiscret.
je répète mes naufrages,
mes voyages sans lendemain,
je rate sans cesse le train,
et je vais de quais de gare en purgatoires. 
si je prie c'est en vain
ou est donc passé le Divin,
il m’évite c'est certain.
C'est mon âme qui se charge de mes drames, 
pour une ballade au bord des larmes.....
en silencio....

MARIE ANGE MURCIA

jeudi 9 février 2017

LA QUÊTE


Coïncidence teintée d'évidence
au singulier avez vous noté.
Belle insolence
de cadence date et circonstance.
Guenièvre 
Révolution infernale 
circonvolution ou dédale.
Dans cette magie ancestrale,
pire qu'une vestale,
si peu normale,
je cherche le Graal. 
Je pense encore si mal,
coïncidence ou manigance,
négligence ou décadence 
ou cet au-delà 
n'est autre que cet ici-bas 
j'en accepte le contrat
je signe encore et encore
je donne mon accord 
je transforme 
le plomb en or.
Mais, 
mais je flotte au dehors
dans cet espace 
que je subodore.
Je parle 
on ne m'entend pas.
J'écris on ne me lit pas.
Je crie et l'on se rit de moi..

MARIE ANGE MURCIA








mercredi 8 février 2017

DOLOROSA

Vierge Des Sept Douleurs
Antoine- Leger Plouvier
couvent des calvairiennes Redon France

J'ai mal un peu
le temps anesthésie les coups,
fait disparaître les bleus.
J'ai mal encore
de tous ces jeux,
ces corps à corps.
J'ai mal aussi
de tous ces interdits 
du manque d'esprit.
J'ai du mal tout court
pour une vie sans atours
avec si peu d'amour ni me faire la cour.
J'ai de plus en plus mal
sans être invitée au bal ni au carnaval.
Un mal pour un bien dit-on,
mais quel est donc ce dicton?
Un bien pour un mal
serait bien plus égal.
J'ai moins mal
le dire sert d’analgésique.
Je n'ai plus mal 
cela en devient banal...

MARIE ANGE MURCIA

mardi 7 février 2017

ICARE


Je voudrais voler,
me poser sur un de ces prés
Matisse le Vol d'Icare
ou tu viendrais me retrouver.
Nous parlerions de la lune, 
de nos enfants,
de la pluie et du beau temps,
du monde, de ses tourments.
De ce brin d'herbe 
dans tes cheveux.
De ces étoiles 
dans mes yeux.
Du temps d'avant, 
du temps présent.
De tous ces monuments,  
toutes ces guerres,
ces folies meurtrières,
du genre humain 
et du destin.
puis je chanterai 
une ou deux ballades
j'inventerai 
deux ou trois tirades..
Avec cela, il se fait tard, 
je dois m'envoler,
m'en aller à regrets.
Mais je reviendrai, je reviendrai dans ce pré.
me posant....me reposant.... t'attendant.....
préparant un festin....

MARIE ANGE MURCIA







lundi 6 février 2017

DOUBLE PEINE


En fait je ne vous le dis pas
mais je suis morte de froid.
Patricia Cambon la femme sans visage
J'entends battre mon cœur
mais je suis morte de peur.
Vous ne me croirez pas, 
j’hésite à faire un pas,
je ne passe plus par les bois
je reste chez moi.
Entendez, entendez moi,
c'est à peine si on distingue ma voix,
voyez je ne me noie pas,
je ne pleure pas.
Après les coups, les contrecoups.
Avant les baumes les hématomes. 
et les blessures, et les rayures, et les fractures, 
tout, tout se transforme  en écriture....
et ma peine, ma double peine, 
toutes mes peines se voient à peine....


MARIE ANGE MURCIA

dimanche 5 février 2017

LIEN


Avez vous ce lien 
qui nous tient, nous maintient, 
nous soutient, nous fait du bien.
Henri Jean Guillaume Martin
un couple d'amoureux 1933
cet invisible
auquel on s'agrippe.
Il fait trois fois 
le tour de nos reins,
il se ballade 
au bout de nos mains,
il nous susurre 
au creux de l'oreille,
il nous adore, il nous endort,
il nous attache 
il nous ligote  
si on se trompe
il fait mine de se rompre.
Mais il est là et bien là
un chemin si étroit
ou seul passent 
le bruit de tes pas, 

MARIE ANGE MURCIA

samedi 4 février 2017

SI SEULEMENT SI

Si tout vous abandonne,
seule comme personne,
sertie de doutes
poussée sur les routes
par la déroute, 
sans illusions
comme une exécution.
Si tout est à refaire
serait ce la chance qui s'affaire 
d'une nouvelle vie
de nouvelles envies.
Si tout vous abandonne,
seule votre vie 
vous sert de survie,
c'est elle qui vous prie
de vous garder en vie..
et si demain se présentait le destin 
le bien malin,
celui qui dictera vos lendemains.
Si et seulement si,
c'est ainsi, il faut bien
Croire sans se laisser choir, 
réorganiser son tiroir 
défendre son territoire....
Mais si, seulement si .....

MARIE ANGE MURCIA

vendredi 3 février 2017

IMPRÉVUS

Rien de tout cela n’était prévu
si cela vous tombe dessus
c'est bienvenue.
Un zeste de printemps,
un peu de piment,
un mot pour cent.
Une robe légère,
se laisser conter fleurette,
sans distances, sans convenances,
jusqu'à l'autre bout des sens.
Deux ou trois regards sans accent,
car l'amour est muet,
si il s'explique, c'est qu'il s’éclipse.
Moi je ne veux rien savoir. 
Juste le voir.
Et seulement, simplement
un zeste de printemps,
un peu de piment
et tomber dedans ...

MARIE ANGE MURCIA

jeudi 2 février 2017

BAIN DE JOUVENCE

Baigneuse Virginie Trefert  http://www.virginie-trefert.com/
Allez nage,
pour atteindre l'autre rivage,
encore un petit effort
tu y trouveras le réconfort.
De cette petite plage
tu contempleras le décors,
tu te diras, alors, 
il n'avait pas tous les torts.
Mais nous avons chacun 
notre solitude notre chagrin.
Le mien rien à voir avec le sien.
Nager c'est bien.
Nager plus loin s'appelle le destin.
Toute cette eau
et meme pas un radeau.
Alors nage 
pour atteindre l'autre rivage.
C'est sans gage, sans mariage
juste pour un petit brin de partage..
Regarde, moi, je nage....

MARIE ANGE MURCIA


mercredi 1 février 2017

VEUVAGE


En souvenir de nos liens,
de tant de petits riens,
de ces longs moments de soutien
à rêver notre vie, 
à retrouver nos envies
si c’est écrit, c'est ainsi que l'on dit,
comment fait-on lorsque tout s'enfuit
non pas que l'on ne s'aime plus 
mais si l'un des deux n'est plus?
se place sans cesse la tristesse
se glisse le vide entre les interstices 
se glacent le temps et le printemps
à grands coups de t'en souviens-t-en.
Mais rien n'est plus comme avant,
grimace le tout venant.
Si meme la peine
s'efface, s'efface lentement,
gardes-en les rares petites traces,
aussi les bons moments
ici, là et maintenant.....

MARIE ANGE MURCIA