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dimanche 30 juin 2013

EPREUVE




sur ce cliché je me suis vue 
bien plus belle 
que je ne l'aurais cru
étonnée de m'aimer
moi qui n'ai jamais pu me regarder
sur cette photo 
nous sommes beaux.
une certaine image de l’été 
durant lequel 
nous nous sommes rencontrés
amoureux de saison
nous avions notre chanson...
puis nous revoilà des années après
perdu dans la virtualité
naviguant sur les ondes nocives
coincés dans notre réalité
pourtant ce fut un instant
une épreuve en noir et blanc
en souvenir du bon vieux temps....



MARIE ANGE MURCIA



4 commentaires:

  1. et oui Marie mais tu es belle aujourd'hui comme hier, la beauté n'est pas figée elle est vivante et si les pubs nous disent qu'on est des "laiderons" passé 55 ans c'est pour nous vendre du rêve ! dur d e faire de la résistance sans ce laisser influencer... mais si toutes les VRAIES femmes s'y mettaient .. peut-être que ça pourrai changer... un peu !

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  2. Bonsoir,

    Il n'y a pas très longtemps je regardai une photo datant de 1977 (j'avais 20 ans), je découvrais ce bel étranger qui fut moi entourés d'amis flamboyants de jeunesse.

    Après cette pseudo-admiration purement plastique, plusieurs questions à réponses subjectives en apparence me vinrent: Qu'a fait ce jeune homme tout ce temps? A-t-il été suffisamment honnête avec son entourage? A-t-il été suffisamment loyal avec ses bienfaiteurs? A-t-il été suffisamment responsable avec ses proches et ses collaborateurs? A-t-il essayer de donner un sens à son existence? A-t-il mis en avant ses propres valeurs face à la tentation et à l'adversité? A-t-il accepté la perte de son atout plastique?

    Difficile de répondre objectivement et avec honnêteté soi même...sauf à la confirmation des deux dernières, au moins dans leur réitération de ma part.

    En fait, l'essentiel n'est ni dans le questionnement ni dans l'autopsie spirituelle ou comportementale, il faut à mon sens juste continuer sans renier ni rogner en ayant conscience que je serai mon propre étranger de demain et éternellement apatride...

    Modestement,

    Farani

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  3. ce questionnement autoflagelleur s'applique à merveille à moi même difficile d'y répondre sans se dire je n'ai pas fait ce qu'il fallait c'est vrai je suis passée à coté
    je suis ma propre étrangère de toujours je ne sais pas si un jour j'arriverai à me reconnaître
    je reste persuader que l'on existe que dans le regard des autres

    encore bien plus humblement ........marie ange

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  4. Bonjour,

    Pour se reconnaître, il faut d'abord se connaître. Le regard bienveillant des autres peut être la confirmation de ce que l'on pense être, le regard malveillant, paradoxalement, l'est aussi car j'ai toujours pensé que beaucoup ne font que projeter leurs défauts et erreurs sur les autres...mais c'est ma vision.

    Je vous donne un exemple courant, je suis enseignant et la plupart du temps j'entends parler de fautes de français, de mathématiques, en réalité ce ne sont que des erreurs à remédier, la faute est grave et relève d'un jugement.

    Respectueusement,

    Farani

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