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mercredi 19 novembre 2014

ETHYLIQUE

à force d’écrire
je ne cesse 
de le dire
à force de lire
vous pourriez me décrire
peut être meme me l’écrire
les mots 
me collent 
à la peau
et remplacent mes oripeaux
les mots m'abreuvent sans eau
et je peux boire au goulot
bois sans soif
un verre 
de trop 
c'est l'ivresse
l'écriture 
en liesse
éthylique chronique
au mot de trop
un dernier pour la route
pour faire ma cour
tituber désinhibée
pour enfin signer..

MARIE ANGE MURCIA 





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