Entre nous
les pauses la distance le silence,
face à nous
le vide immense.
Derrière nous
l'enfance,
le premier regard
et cet amour
pour tout devoir.
L'usure du temps,
des sentiments
les convenances
la bienséance.
Alors les mots
comme une armée,
se battent contre l'oublie,
ils défendent
la folie, la rêverie,
ce pour quoi on vit
ceux pour qui on vit.
Moi j’écris seulement
pour rester en vie.
Moi je parle,
juste de mes envies.
Toi tu lis
et c'est déjà un délit.
Toi tu parles
et c'est déjà mon délire.
Rien de réel tout d’irréel,
juste un état sans ébats sans tes bras.
Une fin de non recevoir.
Un prospectus dans un tiroir.
Mon cœur n'est pas là pour le croire,
mon cœur est juste ici pour l’écrire .....
MARIE ANGE MURCIA
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