comme une araignée
le matin j'ai du chagrin
mais le soir revient l'espoir.
Accrochée à ce fil
je m'balance, j'm'en balance
je titube en permanence.
Je tisse ma toile,
laborieuse amoureuse
légèrement désastreuse.
N'ayez peur,
de mygale je n'ai
que quelques poils.
Je suis de ces brunes
qui comptent pour des prunes.
Je suis de ces femmes
qui trimbalent leur âme.
Quelle histoire
pour un si petit animal,
d'un coup de torchon d'un seul
et me revoilà a tisser mon linceul ...
MARIE ANGE MURCIA
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