Notre paresse
notre grain de tendresse,
nos petites ivresses
se répètent sans cesse.
Hébergée dans un immense verger
le temps d'une pomme,
sans en avoir les symptômes
c'est à me rendre folle.
Alors buvons,
à nos paresses,
à nos grains de tendresse,
à nos si grandes ivresses,
au plus court de nos discours
au plus triste de nos aveux,
au moindre de nos chemins tortueux,
à notre vie à deux...
MARIE ANGE MURCIA
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